Datacore répartit le stockage entre l’edge et le cloud d’entreprise

L’éditeur de Fort Lauderdale en Floride, pionnier du stockage défini par logiciel (SDS), refond son offre pour répondre aux défis actuels du marché, maîtriser l’analyse de données issus d’objets connectés et préparer les dernières réglementations comme NIS2 et le CRA.

Depuis 1998, Datacore n’a cesse de se ré-inventer en acquérant et en intégrant des solutions innovantes pour renforcer son offre dans le cloud, l’edge et le stockage de containers Kubernetes. Son écosystème français, incluant de grands clients publics et privés, vient de se réunir au palais de l’Europe de Menton lors de l’événement Datacore Days, cette semaine.

Une croissance externe bien cadencée

Datacore a acquis cinq entreprises en quatre ans, élargissant son portefeuille grâce aux solutions Swarm (stockage AWS S3 natif), OpenEBS (plateformes pour containers Kubernetes), Perifery et Object Matrix pour les solutions Edge, et AI+ pour l’automatisation de workflows. Ces opérations de croissance externe visent à répondre aux derniers besoins de gestion des données en environnements cloud et edge computing suivant le trytique : prévenir, détecter et restaurer.

C’est que les directives NIS2 et CRA (Cyber Resilience Act) imposent une architecture résiliente pour réduire les interruptions d’accès aux données, assurer la sauvegarde de charges applicatives et leur restauration.

Dave Zabrowski estime que les investissements Européens devraient repartir à la hausse en 2025, suivant une mini-cascade de trimestres positifs aux USA. Toutefois, il nuance les effets positifs des migrations cloud du moment : « Attention au cloudwashing, un mouvement qui après le greenwashing ayant repeint en vert des équipements énergivores, consiste à simplement déplacer des applications historiques vers le cloud sans véritable stratégie de transformation. »

Et de défendre la gestion de données en périphérie (edge computing) plutôt que de façon toujours centralisée, dans plusieurs cas d’usage comme les traitements à base d’objets connectés.

C’est un fait, le volume des données d’entreprise double tous les quatorze mois actuellement, créant de nouvelles opportunités pour les fournisseurs de stockage capables de les répartir dans l’entreprise ou à proximité, sur des infrastructures de partenaires ou externalisées.

Les containers applicatifs Kubernetes sont désignés comme stratégiques pour le déploiement d’applications réparties. DataCore rebondit sur cette technologie pour générer de nouvelles sources de revenus, en complément de son logiciel phare SANsymphony (stockage de fichiers et stockage en mode bloc).

En conclusion, l’éditeur américain complète son offre pour optimiser la gestion des données et des micro-services professionnels, soutenir des flux d’informations denses et des workloads toujours plus essentiels aux activités métiers.

Datacore et ses partenaires cherchent à accompagner des projets incluant les PRA/PCA, la dématérialisation de procédures, les migrations edge/cloud et l’industrialisation de services autour de solutions de stockage résilientes et de réplications continues, délivrées parfois sous forme de services managés comme en propose Froggy Network, récemment créée et pilotée par Pascal LeCunff, transfuge de Datacore France, à gauche sur la photo aux côtés de deux experts complices, Jean-François Hugot et Roberto Correnti.

Auteur de l’article : la Rédaction

Journaliste et fondateur de l'agence éditoriale PulsEdit, Olivier Bouzereau coordonne la communauté open source OW2, conçoit des services et contenus en ligne, des conférences et formations pour les professionnels du numérique, des médias et de la santé. Profil LinkedIn.