« La France dispose de leaders mondiaux dans quasiment tous les compartiments de la chaîne de valeurs, dans le cloud, le big data et l’Internet des objets. C’est un territoire privilégié pour l’accueil des datacenters », signale Philippe Luce, le délégué général de France Datacenter.
L’association représente la filière des métiers et des acteurs qui interviennent tout au long de la vie des centres de données. Son paysage évolue rapidement, au gré de grandes tendances numériques mondiales.
« On va vers un maillage de plus en plus fins. Tout en haut de la pyramide, il y a les acteurs et les technologies dites hyperscale correspondant aux grands noms de l’Internet mondial. Juste en dessous, les acteurs de la colocation adressent une volumétrie différente. Cela n’interdit pas la pertinence de datacenters régionaux pour des questions de souveraineté locale ou pour l’Internet des objets. Il y a place pour des modèles différents qui s’affinent dans un marché en maturation rapide », observe-t’il.
Les gains potentiels d’agilité et d’efficacité se situent, précisément, dans les objets connectés et dans les technologies DCIM (Datacenter Infrastructure Management).
« Certes, nous sommes encore une industrie énergivore, mais nous sommes de plus en plus efficaces depuis plusieurs années. Les technologies DCIM sont plus matures car elles intègrent deux branches, qui se parlaient peu jusque là, et qui sont en train de converger : les responsables d’infrastructures techniques (électricité, climatisation, sécurité) et les responsables d’infrastructures IT (pile cloud, matériels IT) au service de la production IT. Tout cela est en train de se fondre. »
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