Avec l’acquisition de Springpath – pour 320 millions de dollars environ – le géant californien des réseaux prépare la prochaine génération d’unités tout-en-un et gonfle son activité d’infrastructure hyperconvergée pour le datacenter.
C’est à Sunnyvale, en Californie, que Springpath a développé le système de fichiers distribués conçu pour les systèmes de stockage fondés sur des serveurs d’infrastructure hyperconvergée.
Pour Cisco, cette acquisition permet d’étoffer son portefeuille de logiciels adossés aux serveurs tout-en-un. Le géant des réseaux entend démocratiser sa gamme de serveurs UCS adaptés à l’infrastructure « software-defined ».
« Dès 2012, nous étions en contact avec le CTO et cofondateur de Springpath, Mallik Mahalingam. Nous avons investi dans son entreprise en 2015, lorsque nous avons perçu que sa vision pour rénover le datacenter avec une nouvelle plateforme de données se concrétisait. Ensemble, nous avons pu mettre au point HyperFlex, un système d’infrastructure hyperconvergée totalement intégré, chez 1800 clients de Cisco. Et nous avons aligné nos stratégies de développement et de commercialisation », rappelle Rob Salviano, le Vice President Corporate Business Development de Cisco.
Un marché de six milliards de dollars en 2020
Il rappelle dans son billet du 21 août sur le blog Cisco que le marché mondial de l’infrastructure hyperconvergée devrait atteindre 6 milliards de dollars en 2020 selon IDC et qu’il s’agit actuellement du segment en plus forte croissance dans le datacenter.
Avec cette acquisition, Cisco fait un pas de plus vers les solutions d’infrastructures reposant sur des logiciels. L’équipe Springpath devrait rejoindre le groupe Computing Systems Product dirigé par Liz Centoni dans quelques mois, l’opération devant être conclue au cours du premier trimestre de l’exercice fiscal 2018 de Cisco.