La plateforme hyperconvergée de Nutanix supporte les principaux hyperviseurs du marché. Elle rapproche les clouds privés d’entreprise du cloud public Google et procure une infrastructure hybride résiliante.
Pour Claranet, OBS, Oodrive, la Société Générale, le groupe Accor, et de nombreuses ETI, l’approche hyperconvergée de Nutanix fait du sens car elle regroupe dans un même logiciel, de nombreuses fonctions de stockage, de protection et d’optimisation des charges applicatives x86.
Des workloads plus mobiles
Les interfaces d’administration d’AHV 5.5 apportent plus de visibilité sur l’infrastructure hybride tout en facilitant les déplacements de workloads. En outre, une place de marché propre à l’entreprise facilite le self-service d’applications virtualisées ou présentées sous forme de conteneurs.
En misant sur le déploiement automatisé d’applications conteneurisées via Kubernetes, sur le stockage orienté objet compatible S3 et sur le deep learning, Nutanix entend mieux soutenir les prochaines applications réparties de l’entreprise, sans se limiter aux postes clients virtualisés (VDI).
Le travail d’un directeur d’hôpital constatant que ses patients attendent trop longtemps avant d’être examinés, consiste à déployer les bons services à distance, respectant la vie privée, pour désengorger l’accueil. Mais face aux fournisseurs informatiques, il doit encore découper ce problème, intégrer les composants nécessaires (processeurs, mémoires, disques SSD). Cela doit changer. Le besoin métier guide la transformation numérique de l’entreprise, expose Sudheesh Nair, le président de Nutanix.
Il revendique un ADN commun avec Google, y compris au niveau des applications IoT. Les services à base d’objets connectés et l’analyse de flux de données massives en temps réel comptent parmi les projets reposant sur une infrastructure cloud hybride avec des traitements et données répartis sur plusieurs sites, dans plusieurs salles informatiques ou datacenters de toutes tailles.
Entre VMware, qui sent bien le vent tourner, et Microsoft qui invite ses clients à rester dans l’environnement Azure, nous pensons qu’il existe une troisième architecture possible ; c’est la voie suivie par Nutanix qui permet au cloud computing de rejoindre plus simplement l’endroit où résident les données importantes pour l’entreprise, précise t’il.
L’appliance HCI (Hyper-Converged Infrastructure) n’est pas abandonnée, mais Nutanix bascule sur un modèle logiciel ambitieux prêt à en découdre avec les offres NSX de VMware et AzureStack de Microsoft. On s’approche du cloud OS, d’où le slogan martelé sur la conférence Next à Nice cette semaine : « One OS, one click, any cloud ». La portabilité des workloads vers tout cloud s’explique par le fait que les grandes multinationales bâtissent à présent leur propre cloud public.
Un placement optimal des traitements
Dans sa dernière version 5.5, la plateforme hyperconvergée de Nutanix se focalise sur la répartition optimale des ressources de calcul, que ce soit en interne ou sur le cloud public de Google, via les micro-services et des algorithmes de deep learning.
Nos efforts récents portent sur la planification, l’optimisation, le dépannage et le placement optimisé des traitements, confirme Sudheesh Nair.
La détection d’anomalies est prise en compte dans l’hyperviseur AHV 5.5 tandis qu’une réplication proche du mode synchrone cherche à optimiser les plans de reprise d’activités multi-sites, offrant aux ISP la possibilité de créer et de louer une solution BaaS (Backup as a Service) et DRaaS (Disaster Recovery as a Service) à moindre coût.
Pour en savoir plus, visualisez l’interview de Sylvain Siou, directeur EMEA de Nutanix.