Communications mobiles unifiées et fonctions d’IA se regroupent, ouvrant de nouveaux horizons aux télé-travailleurs et aux équipes de terrain.
En route vers la collaboration cognitive et vers l’intelligence collective. Les outils de communication modernes s’entourent d’agents conversationnels, de capteurs embarqués et d’algorithmes de machine learning.
« Avec le pilotage par la voix, on réserve une salle, on planifie ou on démarre une réunion en prononçant quelques mots. Les capteurs d’environnement, dans une salle de réunion prévue pour 10 personnes, vont déclencher une alerte Covid-19 dès qu’un onzième participant entrera », illustre Coralie Marion, responsable des solutions de collaboration de Cisco France. Outre l’affichage dynamique et le rappel des règles de distanciation, la transcription d’enregistrement avec sous-titrage et la traduction en temps réel apparaissent. L’assistant virtuel de Webex encadre les réunions, où désormais 50% des participants sont connectés à distance, contre 10% à 20% avant la crise sanitaire. Il facilite la prise de compte-rendus et le suivi des meetings, met en évidence leurs temps forts à l’aide de mots-clé déclencheurs ou automatiquement.
Gagner 30% d’efficacité
Le logiciel SharePlace requiert, pour sa part, de nouveaux réflexes d’échanges numériques, quitte à remplacer des réunions moins productives. Il associe, autour d’une même interface unifiée, la gestion de projets, le suivi des tâches et le partage de documents dans le cloud.
De quoi en finir avec les silos actuels créés par la juxtaposition de la messagerie électronique, des outils de discussion et d’applications métiers communicantes : « Les technologies d’IA interviennent dans SharePlace au niveau de l’analyse de workflows dynamiques en temps réel, et lors d’interactions entre les utilisateurs. Nos clients gagnent 30% d’efficacité dans leurs échanges en ligne. Ils coopèrent dans un univers qui rassemble leurs discussions, documents, projets et offre une visualisation en temps réel de tout ce qui se passe », assure Michel Vongnarath, directeur marketing de l’éditeur SharePlace.
Cette solution française a été adoptée par Nexans, l’Epita, ou encore le cabinet d’avocats Square. Sa faculté à suggérer des actions pro-actives, par anticipation, y est très appréciée.
Multiplateforme, SharePlace fonctionne sur les mobiles IOS et Android, sur PC, sur Mac, ainsi que sur tout terminal équipé d’un navigateur Web. Jusqu’à 50 salariés, il faut compter 8 Euros par mois et par utilisateur.
L’application peut relancer automatiquement l’utilisateur afin de lui rappeler une tâche prioritaire comme la révision d’un dossier urgent, à livrer le lendemain. La traçabilité des versions est assurée par l’intégration de technologies de type blockchain.
SharePlace s’adresse aux PME comme aux grandes organisations.
Prochainement, l’IA sera poussée un cran plus loin : « l’application provoquera des relations entre les utilisateurs de l’organisation qui ne se parlent pas assez. Il s’agit, à un moment clé, de faciliter l’échange de compétences entre plusieurs départements. »
Quatre fois plus de trafics webex en un mois
Cisco a enregistré quatre fois plus de trafics Webex et quatre fois plus de meetings virtuels en France, entre mars et avril 2020. Dans le monde, l’équipementier américain a franchi le cap des 500 millions d’utilisateurs, contre 140 millions avant la crise du Covid-19. En arrière plan, de nouvelles fermes de serveurs ont été mises en production pour accueillir ce surcroit de trafic sans qu’il ne provoque d’incident.
En pratique, Webex Teams procure une bonne expérience de réunion à distance et de partage de documents, avec, en dépannage, la faculté de mener des échanges vidéo sur le terrain.
Le partage rapide d’informations et la coopération à distance deviennent essentiels pour gérer, avec la réactivité nécessaire, les événements inattendus :
« Le phénomène des réunions vidéo via Webex s’inscrit maintenant dans la durée. Dans les organisations gouvernementales, il est parti du G20, puis a fait boule de neige. En France, le président de la région des Hauts de France Xavier Bertrand a instauré le vote dématérialisé, repris depuis par plusieurs conseils et municipalités, notamment à Lyon », retrace Coralie Marion avant de souligner l’ancienneté, la stabilité et la sécurisation de la solution Cisco comme ses principaux atouts face aux offres rivales.
Les collectivités et les entreprises notent néanmoins quelques changements avec la généralisation de la vidéoconférence :
« On remarque que les réunions commencent et finissent plus souvent à l’heure. Le respect des participants semble plus strict. Nos clients apprécient de pouvoir regrouper, sans silo, les communications voix, texte et vidéo. Ils retrouvent la même expérience à domicile, au bureau et en déplacement, sur une tablette ou un PC », conclut Coralie Marion.
Par Olivier Bouzereau
le 25 mai 2020 pour
Mobility for Business