Les entreprises internationales recherchent des modèles d’assistance économiques, futés et simples pour maintenir leurs réseaux et leurs centres de données. Avec son offre NetSure, la société Curvature (ex-Network Hardware Resale) fournit une tierce maintenance souple et un support complet des équipements et systèmes de l’infrastructure. Plus de 10 000 clients dans le monde en bénéficient.
L’approche de Curvature se distingue par un tarif jusqu’à 50% moins cher que celui de la maintenance d’origine proposée par les principaux constructeurs. L’entreprise utilisatrice s’affranchit du rythme de renouvellement suggéré par ses fournisseurs. En effet, il lui appartient, le moment venu, de passer à une gamme plus récente et plus performante, ou d’exploiter des équipements recyclés de son parc, durant cinq ou dix années de plus.
En cas de panne, les serveurs et équipements réseaux de Cisco, Dell, EMC, HP, IBM ou NetApp sont remplacés sous 4 heures ou le lendemain – le jour ouvré suivant au plus tard, partout dans le monde. Curvature dispose d’un stock de commutateurs et de disques de toutes marques, incluant des références qui ne sont plus supportées, des matériels d’occasion et des unités compatibles à sa propre marque. Son domaine d’intervention s’étend jusqu’aux systèmes pilotés par logiciels et aux applications d’entreprise avec la TMA (tierce maintenance applicative), une catégorie à part des services informatiques.
Lucie Posada, Sales Manager chez Curvature France répond à nos questions sur les activités de son entreprise et l’évolution de son marché.
DCloudNews : A l’heure du Cloud et de l’externalisation croissante des services IT, les arguments de la tierce maintenance trouvent-ils des oreilles plus attentives qu’il y a dix ans ?
Lucie Posada : Oui absolument, les services proposées par les sociétés de TPM (third party maintenance) tels que Curvature ont de plus en plus de succès auprès des entreprises et une place beaucoup plus forte sur le marché. Nous croyons que cela est attribué à un certain nombre de phénomènes qui se déroulent actuellement sur le marché. Les cabinets d’analyses tels que Gartner, Forrester, IDC et d’autres ont publié des rapports qui conseillent la stratégie de tierce maintenance aux organisations qui souhaitent gagner en efficacité.
Chez vos grands clients internationaux, la tierce maintenance suit-elle une décision stratégique de la direction générale, de la direction financière ou d’un autre département ?
Lucie Posada : Nous avons fait évolué notre modèle économique afin de refléter ces divers cas de figure. Notre activité matérielle offrait d’importantes économies mais il s’agissait principalement de transactions rapides avec un certain type d’entreprises. Aujourd’hui, nos échanges avec les sociétés du Global 1000 sont devenus stratégiques, beaucoup plus pertinents et caractérisés par une durée plus longue. Les économies de coûts pour les clients qui utilisent la tierce maintenance sont très importantes. De plus, les entreprises apprécient de retarder des investissements technologiques pour se concentrer sur des projets IT innovants, plus stratégiques, avec un ROI plus élevé pour leurs métiers. Curvature facilite la conduite de tels projets à fort impact, lorsqu’on doit jongler avec des budgets limités.
Le mouvement DevOps concerne-t’il vos équipes à présent ? Comment se traduit-il au quotidien ?
Lucie Posada : C’est tout à fait un sujet d’actualité au sein de Curvature. Depuis plus de 10 ans, nos développeurs informatiques et nos exploitants coopèrent pour construire des outils logiciels plus productifs pour notre activité et nos clients. Nous avons développé nos propres plateformes logicielles pour nous aider à tester les équipements de manière plus efficace, plus approfondie et plus fiable. Ces logiciels aident nos équipes à construire rapidement des offres commerciales attractives. Tous les ingénieurs Curvature interagissent via notre espace collaboratif unifié : le Tech Work Space. Cet outil a quadruplé le débit des tests. Le Tech Work Space intègre 15 ans d’analyses des causes de défaillances sur différentes plateformes matérielles. Il contribue à réduire le délai de résolution des incidents chez nos clients. Nous aidons les DSI à garder une trace de leurs actifs partout dans le monde et à construire des projets sur 3 à 5 ans, avec une rentabilité plus importante.
De nombreuses interventions de maintenance peuvent s’effectuer à distance, mais pas toutes. Qui effectue les dernières étapes manuelles ?
Lucie Posada : Curvature est capable de proposer tout type de contrat de service (SLA) dont les clients ont besoin : le dépannage à J+1 sans ingénieur, l’intervention sous deux heures avec un ingénieur sur site, ou au travers d’équipements de secours sur site. Nous sommes très flexibles dans notre approche et nous laissons toujours nos clients décider de ce qui leur convient le mieux. Les dernières étapes d’intégration d’équipements sur site sont effectuées par nos propres ingénieurs, en accès distant ou à l’aide de notre réseau de partenaires mondiaux. Il y a toujours un responsable technique Curvature derrière le service fourni.