Créée en 2016 par d’anciens cadres de Datacore, Lucidlink propose un service de fichiers cloud natif, conçu pour les utilisateurs distants et leurs charges de travail hébergées.
Filespaces est une offre SaaS qui rénove la façon dont l’entreprise gère ses partages sur de longues distances, offrant l’accès à d’immenses jeux de données répartis dans le monde entier.
Le service de fichiers cloud de LucidLink fonctionne avec tout type de cloud, comme sur le datacenter d’entreprise, en stockage orienté objet et avec tout système d’exploitation.
Précieux aux métiers de l’image et de la vidéo
Les premiers à en bénéficier sont les hébergeurs équipés d’un stockage objet et leurs clients voulant remplacer des serveurs de fichiers ou des serveurs NAS trop lents, par une approche cloud native. Ils coopèrent surtout autour de gros fichiers multimédias dans le domaine de la santé, de l’audiovisuel ou de la vidéo-surveillance.
Filespaces semble en mesure d’établir de nouvelles règles du jeu face aux stratégies multicloud du moment. Cofondateur et CEO de Lucidlink, Peter Thompson, répond à nos premières questions.
Quels gains de performance les premiers utilisateurs notent-ils ?
Les utilisateurs constatent une augmentation des performances en termes de « délai d’accès aux données ». On entend par là la vitesse à laquelle les applications peuvent commencer à travailler avec un fichier. En règle générale, les applications doivent disposer de données à proximité pour fonctionner. Si un fichier volumineux réside dans le Cloud, il faut d’abord prendre le temps de le télécharger avant qu’un utilisateur puisse y accéder.
LucidLink distribue le fichier en synchronisant d’abord les métadonnées, puis en diffusant, en streaming, les éléments du fichier nécessaires à l’application, au fil de ses besoins. Cela signifie que nous fournissons un accès instantané au fichier au lieu d’attendre que le fichier entier soit d’abord téléchargé ou synchronisé. Dans le cas de gros fichiers ou de vastes volumes d’informations, les utilisateurs peuvent attendre plusieurs minutes pour accéder à leurs données.
La même chose est vraie pour les écritures. Au lieu de réécrire des objets entiers chaque fois que le fichier est modifié, Lucidlink ne modifie que le fichier qui a été édité.
Le cloud Microsoft Azure sera-t’il prochainement supporté ?
L’implémentation initiale repose sur un stockage objet conforme à la norme S3, soit le plus grand nombre de fournisseurs ciblant les clouds publics et privés (sur site). Microsoft Azure utilise son propre système. La prise en charge d’Azure figure sur notre feuille de route ; elle est même fonctionnelle dans notre laboratoire. Nous prévoyons sa sortie pour la fin de l’année.
Quel retour sur investissement l’hébergeur peut-il en attendre ?
Zitcom, filiale du groupe Combell au Danemark, est un hébergeur utilisant LucidLink en conjonction avec Hyperstore, le stockage objet de Cloudian. Cela permet à ses clients d’accéder directement au stockage objet de façon moins onéreuse. Ils peuvent directement monter et utiliser le stockage sur leurs serveurs internes pour coopérer sur des projets ou en sauvegarde directe dans le cloud (sans connecteur S3 spécialisé). Avant ce partenariat, Zitcom refusait certains projets, faute de solution adaptée. Avec LucidLink, l’hébergeur peut conclure davantage d’affaires et optimiser l’utilisation du stockage objet.