Le groupe prudentiel utilise l’IA pour identifier des signaux faibles d’attaques et détecter le plus tôt possible de nouvelles menaces.
Cédric Chevrel, RSSI de la Matmut, gère la cybersécurité de sept entités de la SGAM Matmut. Il pilote la protection de leurs activités, sécurise les données à caractère privé et les données médicales des sociétaires dans un environnement très réglementé (RGPD, DORA, loi résilience).
Les équipes du cyber-SOC interne sont renforcées par des agents IA d’origine Trend Micro, capables de détecter rapidement de nouveaux risques, afin de mettre en place des remédiations adaptées. L’IA permet ainsi de passer d’une posture réactive à une anticipation des risques cyber.
L’IA vient contextualiser les alertes par rapport à notre réalité métier et à notre réalité informatique. L’objectif consiste à identifier très vite où sont les faux positifs et où sont les cas à traiter. L’IA en cybersécurité est déjà incontournable, estime Cédric Chevrel.
Pour surmonter les crises cyber, en particulier les attaques ciblant l’écosystème assurantiel, la coopération et l’entraide des partenaires sont encouragées.
Conformément à la réglementation DORA, sécuriser la supply chain oblige la Matmut à évaluer soigneusement chaque sous-traitant de son S.I. Dans un souci de souveraineté, le RSSI tient à identifier les startups françaises aux solutions de sécurité pertinentes, sans pour autant bannir les solutions étrangères.
Plus d’informations dans l’interview de Cédric Chevrel enregistrée aux Assises de la cybersécurité 2025 à Monaco, le 9 octobre 2025.