L’IA déjà capable du meilleur comme du pire en cybersécurité

L’intelligence artificielle apporte des facultés d’automatisation puissantes, mais à double tranchant, constate le directeur cybersécurité du groupe EDF.

« Pour les acteurs de la cybersécurité, l’IA devient un outil formidable ou extrêmement dangereux. Elle apporte déjà beaucoup de valeur ajoutée dans notre travail [de détection et de résolution d’incidents], et peut démultiplier nos efforts. Mais en même temps, on se rend bien compte qu’entre les mains d’attaquants, cet outil devient extrêmement dangereux, exploité à des fins belliqueuses et malveillantes, » observe Olivier Ligneul, directeur cybersécurité du groupe EDF.

Selon lui, les usages positifs pour le responsable en sécurité des systèmes d’information, sont de plusieurs types : « Nous n’aurons pas l’IA des films ‘2001 l’odyssée de l’espace’, ‘Terminator’ et ‘Skynet’. Ceci étant dit, l’IA permet tout de même à son utilisateur d’avoir une sorte de conscience augmentée. Elle peut aussi devenir un outil très intéressant d’acculturation et de protection des patrimoines sensibles pour un RSSI. »

Dans la vidéo ci-dessous, Olivier Ligneul retrace son parcours professionnel, ses collaborations associatives au TOSIT (The Open Source I Trust), au CESIN (Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique) et au club EBIOS ; avant d’aborder les enjeux actuels des RSSI à l’heure de l’IA.

Auteur de l’article : la Rédaction

Journaliste et fondateur de l'agence éditoriale PulsEdit, Olivier Bouzereau coordonne la communauté open source OW2, conçoit des services et contenus en ligne, des conférences et formations pour les professionnels du numérique, des médias et de la santé. Profil LinkedIn.