La dernière acquisition de Microsoft vise à convertir de grands clients Amazon Web Services et Google Cloud vers le nuage public Azure.
Au moment où les charges applicatives professionnelles migrent vers le cloud public, l’offre de rachat de Cycle par Microsoft – pour une montant non révélé à ce jour – suit sa stratégie de croissance tournée vers le cloud.
Les workloads HPC sous Windows et linux orchestrées par Cycle Computing sont des applications destinées à la finance, au secteur pharmaceutique ou au secteur public surtout. La solution CycleCloud gère à la fois les environnements applicatifs et les données en migration vers le cloud.
Maîtriser les calculs intensifs répartis
« Les entreprises ré-inventent leurs charges applicatives en les distribuant vers le cloud. Au passage, les flux et les process métiers sont modernisés. C’est là que réside la principale opportunité, pas dans une seule technologie, mais bien dans le flot complet », précise Satya Nadella, le PDG de Microsoft.
Jusqu’ici les logiciels de middleware de Cycle Computing assuraient un équilibre aux applications distribuées sur plusieurs clouds, privés et publics, incluant ceux d’AWS et Google. Ses clients dépensent de 50 à 100 millions de dollars par an en infrastructure cloud, exploitant parfois plusieurs dizaines de milliers de cœurs simultanément.
Mais, à l’avenir, Microsoft entend concentrer les évolutions de cette technologie vers le cloud Azure uniquement, incitant ainsi la base de clients de Cycle Computing a quitter les clouds rivaux pour rejoindre Azure.