Depuis sa création en 2010, Gosis accorde l’infogérance d’applications métiers au cloud computing. Son infrastructure actuelle combine une baie de stockage SSD Kaminario K2 aux serveurs UCS de Cisco.
Gosis sert 120 000 utilisateurs professionnels issus d’organisations privées et publiques de toutes tailles et répartis pour moitié en Ile de France et dans le sud du pays, principalement. Ses clients externalisent des données sensibles du service financier, de la DRH ou du domaine commercial. L’hébergeur doit leur garantir une disponibilité continue des accès, avec une protection constante des données.
« L’enseigne Carrefour traite avec nous en direct. Decathlon nous fait confiance. Monceau Fleurs (4 marques, 400 magasins) a déplacé presque toute sa production IT chez nous, pour ne conserver en interne que les développements et l’extranet des franchisés », témoigne Christophe Lefevre, le dirigeant de Gosis.
Des temps de réponse prévisibles
Au printemps 2016, il étudie les solutions Flash du marché, en quête d’une baie puissante et aboutie, permettant une migration simple depuis l’équipement Pillar en place, sans rupture de service. Son équipe composée de sept experts techniques s’assure que cette évolution restera transparente pour les clients. Après plusieurs tests, la baie K2 de Kaminario est adoptée pour sa capacité de 100 Tera-octets utiles et pour ses performances élevées. La migration s’effectue en un mois pour s’achever fin mai 2016.
« Un an plus tard, nous constatons que toutes les applications métiers de nos clients suivent des performances de haut niveau prévisibles. Certaines baies Flash accusent une dégradation lorsqu’on multiplie les charges applicatives. Nos clients exploitent les applications d’éditeurs tels que Cegid, Quadratus, Infor et Hyperion. Et leurs temps de réponse sont toujours inférieurs à 1 ms depuis juin 2016. »
Autre conséquence appréciée, les délais de sauvegarde sont divisés par quatre. Les tarifs des prestations cloud de Gosis peuvent même diminuer, ses investissements de stockage étant quasiment divisés par deux. La technologie Flash réduit aussi l’empreinte physique et l’énergie consommée dans les datacenters de colocation. Elle accélère la dé-duplication et la compression des données, complétée désormais par une protection par fragmentation (erasure coding).
« Nos clients disposent tous de la même infrastructure, quelle que soit leur taille. Le service cloud que nous délivrons reste le même, c’est une solution d’infogérance continue avec une garantie de temps de rétablissement contractuelle sous 2 heures, mais qui s’avère toujours inférieure à 20 minutes jusqu’ici. Ils apprécient le gain de performances et leur facture allégée », note Christophe Lefevre.
Eviter l’usine à gaz et le tarif à géométrie variable
A l’origine bâti autour d’une baie de disques durs Pillar, le stockage en réseau de Gosis devait évoluer pour offrir davantage de capacité aux services métiers les plus exigeants. L’équipe technique envisageait de généraliser les disques SSD sur toute la ligne de production pour soutenir davantage d’applications en mode SaaS ainsi que les données des clients protégées par une réplication permanente des fichiers, entre deux datacenters.
« Nous avons étudié les offres hybrides et full flash d’EMC, Huawei, Infinidat et Oracle-Pillar, en regardant de près les services proposés, les interfaces et l’agilité lors des interventions. Il était hors de question d’investir dans une usine à gaz comme dans une offre au tarif complexe ou exagéré en cas de réplication sur deux datacenters », se souvient le manager.
L’infrastructure combinant serveurs UCS Cisco et stockage Flash de Kaminario soutient le développement actuel du cloud de Gosis sur deux axes : une plateforme OpenStack est maintenant dédiée aux sites marchands et, en outre, un partage de fichiers sécurisé en mode SaaS sera mis en production avant l’été ; ce dernier procurera une sauvegarde perpétuelle des documents de masse tandis qu’un autre éditeur français, proposera son workflow documentaire en facturation à l’usage.