La filiale de Cap Ingelec a été retenue en Côte d’Ivoire, son ingénierie soutenant la création du site d’Orange à Grand Bassam, le plus grand datacenter d’Afrique occidentale.
« L’Afrique concentre 17% de la population mondiale mais accueille un pour cent seulement des datacenters. Il y a forcément un marché », note Olivier Labbé, le directeur général de Cap DC.
Trois donneurs d’ordres principaux
« Les acteurs télécoms développent énormément de services mobiles et ont besoin de datacenters professionnels. Les gouvernements ont souvent pour projet de bâtir un site national pour tous leurs ministères. Enfin, troisième marché, on commence à voir des petits colocateurs locaux en Afrique. »
Progressivement, les centres de données africains assurent donc une production informatique locale pour le compte d’administrations ou d’entreprises privées.
Ils contribuent à la conception, à l’hébergement mutualisé et à l’expansion de services de proximité, en particulier dans les domaines de la santé et de l’agriculture. La plupart de ces services innovants ciblent directement des utilisateurs de terminaux mobiles.
Plus de précisions dans l’interview vidéo d’Olivier Labbé.