Le coût des machines virtuelles déployées par l’entreprise reste à optimiser. Le logiciel DC Scope v7 d’EasyVirt s’y attèle. Il contribue à mutualiser au mieux les ressources matérielles.
« Les clouds publics d’AWS, de Microsoft ou d’OVH obligent à mieux piloter l’infrastructure interne. Le principal défi, en interne, c’est la multiplication des machines virtuelles », souligne Martin Dargent, le PDG d’Easyvirt, une société nantaise créée en 2011, spécialisée dans l’efficience informatique, la qualité de services et l’énergie.
Après audits et analyses d’infrastructures virtualisées, l’éditeur breton réalise que toutes les organisations de plus de 50 VM, de tailles moyennes à grandes, manquent cruellement d’une vision d’ensemble de leurs workloads : « faute d’outils pour les piloter, l’entreprise exécute des VM inutiles quand de nombreuses autres sont sur-dimensionnées. Le capacity planning est réalisé à la louche, provoquant le rachat de serveurs physiques alors qu’il y a encore des ressources disponibles par ailleurs », explique-t’il.
Stop au sur-dimensionnement
DC Scope v7 part de ce besoin pour collecter les données de production de l’environnement VMware, puis les stocker avec une granularité fine afin de pouvoir les analyser. Sans paramètre complexe et en quelques clics seulement, les rapports avec graphiques épaulent le manager et l’administrateur.
Les dégradations de performances ainsi que les surcoûts éventuels sont rapidement identifiés. En outre, le programme révèle combien coûte à l’organisation chaque VM, où qu’elle soit déployée.
Le capacity planning gagne en efficacité et en simplicité. La solution d’Easyvirt est le plus souvent maîtrisée après une-demi journée de formation. Son prix d’entrée (2 euros par VM par mois) est dégressif, offrant un retour sur investissement inférieur à un an sur les parcs de 300 à 400 VM, le cœur de cible.
Anticiper le coût des migrations
Grâce au module de tarification Cloud, la DSI peut estimer le coût de chacune de ses migrations – applicatives ou d’infrastructure – avant même de l’avoir démarrée. Un atout précieux pour comparer les scenarii et prendre les bonnes décisions.
Savoir ce que couterait l’application selon le prestataire retenu devient d’autant plus important si l’estimation se fonde sur des usages réels, incluant des pics de consommation, des contraintes de qualité de services et des tarifs complexes et fluctuants, plutôt que sur de simples projections linéaires.
« Nous avons retravaillé la base de la version 7 de DC Scope afin de pouvoir traiter des infrastructures de grande taille comme celles de taille moyenne. Face aux nombreux cas d’usage possibles, il faut comprendre précisément le profil de chaque VM. On constate qu’il existe plusieurs marges de manœuvre pour optimiser le rendement des serveurs, en commençant par mutualiser leurs ressources sans craindre de perturber les services », précise le manager.
Tracer les changements de chaque VM
Pour améliorer le coût de possession des serveurs, Martin Dargent préconise de gérer le cycle de vie de chaque VM depuis sa création jusqu’à sa suppression, en passant par ses redimensionnements successifs.
Les rapports de DC Scope présentent en priorité les VM où les corrections seront les plus rentables, celles qui sont le moins bien dimensionnées par rapport à leur usage. Le logiciel apporte une vision d’ensemble aux équipes du datacenter, tel un télescope pointé sur l’infrastructure virtualisée. Il aide les ingénieurs et les responsables financiers à prendre de la hauteur tout en sélectionnant les meilleures alternatives possibles.
La version 7 propose aussi une première version d’API pour la mise à disposition des données de coûts, d’informations de stockage, des serveurs et des VM.