L’éditeur japonais entend sécuriser l’univers connecté de l’utilisateur, du cloud aux réseaux d’entreprise, jusqu’aux sites industriels et commerces en ligne.
« En période de pandémie Covid-19, le télétravail des salariés s’est accéléré au niveau mondial. Nous aidons nos clients à faire face aux hackers, sans agressivité. Sécuriser leur monde connecté est notre mission. La cybersécurité consiste à prendre soin des gens, de chaque personne » résume Eva Chen, PDG de Trend Micro lors de la récente conférence virtuelle Perspectives.
Elle présente Trend Micro comme un partenaire durable de l’entreprise, bénéficiant d’une forte assise financière car profitable chaque trimestre depuis 1998.
Ses 15 centres de recherches répartis dans le monde ont détecté 54 milliards de menaces en 2019, tout en nouant des coopérations régulières avec Europol et d’autres agences internationales de lutte contre la cyber-criminalité.
Plateforme globale pour tranquilité globale
Le défi actuel consiste à protéger l’utilisateur dans chacun de ses usages, en local, à la maison mais aussi dans le cloud, lorsqu’il accède aux services ou aux réseaux de l’entreprise, voire même à l’usine. Pour apporter cette tranquillité d’utilisation globale, il faut une plateforme de protection globale, fournissant la résilience attendue par les décideurs.
« La transformation numérique de nos clients passe par des migrations cloud ou multi-cloud, par de nouvelles applications cloud natives, des solutions SaaS de plus en plus adoptées. Avec ces réseaux étendus, la cybersécurité devient critique.
Or, il existe déjà trop d’outils générant trop d’alertes de sécurité. D’où l’importance d’avoir une plateforme offrant une visibilité globale des infrastructures » précise Renaud Bidou, le Directeur technique de Trend Micro France.
Trend Micro innove cette année avec trois nouveautés offrant un même niveau de sécurité dans le cloud, sur serveurs physiques et virtuels.
Le cocon suggéré se compose de la plateforme Cloud One qui précise ce qui incombe au CSP et ce qui est du ressort de l’entreprise ; elle recommande par exemple de patcher un environnement système puis d’activer le chiffrement sur le réseau et sur une instance de stockage distante. L’offre XDR assure la détection et la réponse aux incidents tandis qu’une nouvelle solution de sécurité IIT/IoT vient protéger l’usine connectée et ses commandes en temps réel.
Cybersécurité managée
Proposées à la demande, ces offres protègent les données, workloads, les infrastructures cloud, réseaux privés et les sites industriels.
De l’antimalware à l’IPS, en passant par l’offre SOC, Trend Micro étoffe ses services afin de remonter le plus d’alertes vers ses centres pour prévenir le client au moindre fonctionnement suspect, et cela de façon continue, en 24/7 tout autour de la terre.
Face à l’essor des clouds souverains en Europe, Renaud Bidou ne rencontre aucun blocage vis-à-vis des solutions nippones, le Japon ayant une bonne image industrielle et cultivant des coopérations régulières avec les chercheurs occidentaux.
« Nos clients internationaux n’ont aucun doute sur la pérennité d’une solution de sécurité Trend Micro en mode SaaS. Ils peuvent choisir la zone où elle est hébergée, chez AWS aux USA ou MS-Azure en Europe, choisir leur protection via une place de marché ou opter pour le modèle BYOL (bring your own license). »
La plupart des solutions Trend Micro comme Cloud One s’intègrent dans un pipeline d’intégration et de déploiement continu afin que la sécurité ne bloque pas l’innovation, ni ne freine les services prioritaires à développer et à déployer rapidement : « en phase de build, des appels sont lancés automatiquement pour vérifier l’absence de code malicieux. Ensuite les règles de protection sont propagées des charges aux conteneurs d’applications. Cette intégration aux environnements DevOps est effective depuis quatre ans » rappelle le Directeur technique de Trend Micro France.